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Grindadráp Japonais en Baie de Taiji

Au Japon, on tue les dauphins et aussi les baleines pour leur chair dans La Baie de Taiji lors d’un Grindadráp Japonais.

La Baie de Taiji se trouve au sud d’Osaka dans la province de Wakayama.

Cette baie se situe dans la partie la plus méridionale de l’île de Honshū.

De plus, la baie de Taiji dont il est question se trouve dans le parc national de Yoshino-Kumano.

Chaque année, de septembre à mars, l’union locale des pêcheurs du port de Taiji au Japon tire ainsi profit du massacre de dauphins (de Risso) dans la baie.

Taiji et Grindadráp japonais

Cette pêche aux dauphins japonaise s’attaque aussi aux bébés dauphins, aux marsouins et à des petites baleines.

Elle concerne les dauphins bleu et blanc (Stenella coeruleoalba), le grand dauphin de l’océan Indien (Tursiops aduncus), le dauphins de Risso et le dauphin tacheté pantropical (Stenella attenuata).

Pour se justifier les pécheurs arguent que ces espèces ne sont pas en danger d’extinction (voir IUCN).

Aux Îles Féroé entre l’Écosse et l’Islande, une coutume ancestrale identique s’y déroule aussi chaque année.

Elle se nomme le grindadráp et massacre chaque année des centaines de globicéphales noirs aussi appelés dauphins-pilotes.

Les pêcheurs encerclent les bans de dauphins et tapent alors contre leurs bateaux avec des métaux.

Cela permet de ramener les dauphins vers la côte et ainsi de les encercler avec des filets.

Les pêcheurs leurs sectionnent alors la trachée et les laissent mourir par exsanguination.

Afin de paraître moins barbare, le gouvernement Japonais a impose une autre pratique.

Le procédé consiste à enfoncer une tige métallique dans la colonne vertébrale des dauphins.

Le but est de réduire le flot de sang dans l’eau.

Mais au Japon, l’eau de la baie de Taiji devient rouge malgré tout lors du harponnage des dauphins.

Pour cela les pêcheurs rebouchent le trou fait dans le dauphin avec une cheville en bois.

Les dauphins sont ensuite hissés à bord des bateaux.

A ce moment là, les pécheurs les éventrent. Beaucoup vivent encore à ce moment là.

Selon Sea Sheperd, 20 000 dauphins, marsouins et petites baleines sont tués chaque année au Japon.

Le dauphin se vend environ 450 euros pièce sur les marchés.

Trafic pour les parcs aquatiques

L’industrie du spectacle a également besoin de dauphins vivants.

Et donc, les pêcheurs Japonais de Taiji en fournissent.

Ils attrapent aussi des dauphins vivants au cours de leur pêche annuelle et ils les revendent à l’international.

Chaque dauphins capturé rapporte entre 22000 et 30000 euros aux pêcheurs de la baie de Taiji.

En plus, ces dauphins se vendent aux delphinariums à travers le monde : Bahreïn, Chine, États-Unis, Ukraine,…

Entre 2017 et 2018, ce sont 919 dauphins qui furent capturés.

Sur ce total, 614 furent massacrés et 106 finirent en captivité dans les delphinariums.

Les parcs marins du groupe SeaWorld se sont fournis d’ailleurs dans la baie de Taiji.

Les plus beaux dauphins peuvent même atteindre un prix de vente de 120 000 euros.

Qotas de pêche

Chaque année, les quotas du gouvernement japonais autorisent la pêche de 20 000 dauphins.

Pour la baie de Taiji, le gouvernement Japonais fixe un quota d’environ 2400 prises durant la pêche annuelle.

Ce quota est désormais de 1 940 prises (saison 2017-2018).

Dans la province de Wakayama, les quotas fixés pour les pêcheurs locaux sont de 134 dauphins à flancs blancs du Pacifique, 450 dauphins bleus et blancs, 509 dauphins souffleurs, 400 dauphins tachetés pantropicaux et 261 dauphins de Risso.

La pêche aux dauphins de la baie de Taiji ne représente que 12 % de l’ensemble de cette pêche au Japon

Si l »on fait un décompte par moitié entre les dauphins tués et les dauphins capturés vivants, cela donne une idée de l’intérêt financier.

Agissez personnellement

La pratique de pêche japonaise est contraire à la loi sur le bien-être animal.

En France, la loi interdit de capturer, de tuer ou de vendre des dauphins.

Les dauphins sont des espèces protégées (Convention de Washington ou CITES).

Mais le Japon ne fait plus partie de la Commission Baleinière Internationale depuis 2018.

Justement dans le but de pouvoir reprendre tranquillement sa chasse commerciale à la baleine.

Pour vous associer à la lutte contre cette pratique japonaise, ne mangez pas de dauphin ou de baleine lors de votre séjour dans ce pays.

Ne fréquentez plus les parcs aquatiques et les delphinariums avec dauphins et autres cétacés.

D’une manière plus générale, réduisez aussi votre consommation de poissons (en plus il est toxique).

La pêche commerciale met en péril tous nos océans sur la planéte et les thons sont menacés.

Vous subventionnez une pêche industrielle avec vos impôts alors que l’on procède au décompte des espèces de poissons en voie de disparition.

Article : P. du Chélas

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Photo : pixabay.com

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