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Dispositif de concentration de poissons ou DCP

Un dispositif de concentration de poissons (DCP) n’a rien d’une rave-party pour les poissons.

C’est un écosystème marin temporaire que l’on met en oeuvre de maniere artificielle et principalement pour la pêche aux thons.

Il s’agit le plus souvent d’un radeau fait d’objets flottants en plastique bien polluants d’ailleurs.

En dessous de ce radeau d’infortune dont se sert l’industrie de la pêche par centaines, traîne ainsi des cordages et des filets attachés à 15 mètres de profondeur.

Il s’agit donc d’une longue ligne de mouillage.

Le principe du dispositif de concentration de poissons est simple car en mer tout objet flottant attire les poissons.

Quand la quantité de poissons curieux est importante, les navires thoniers industriels déploient un grand filet (Senne) autour pour attraper cette faune marine.

Et cela sans distinction ou tri intelligent.

Une senne peut atteindre 1800 mètres de long avec une chute de 280 mètres.

Il faut d’ailleurs 90 tonnes de lest pour la faire couler le plus rapidement possible.

Les DCP dérivants et balisés des thoniers senneurs réduisent ainsi leurs temps de recherche des mattes (bancs) de thons.

C’est un véritable holocauste marin qui sert à remplir la cale du navire d’un volume pouvant aller jusqu’à 1470 m3 (700 tonnes).

Quand on remonte la senne vers le thonier, il faut alors se servir d’une gigantesque épuisette pour récupérer les thons.

Cette épuisette se nomme la salabarde et elle permet d’attraper les thons par paquets de 5 tonnes.

Par contre ce système de la salabarde entraîne l’écrasement des thons sous leur poids.

Ce qui ne dérange pas outre mesure les navires usines de conserverie de 90 mètres de long.

Les DCP augmentent ainsi les rendements de la pêche industrielle et diminuent les coûts d’exploitation ce qui enrichit les actionnaires.

En effet, le profit de cette pêche industrielle n’a aucune commune mesure avec les salaires de la pêche artisanale.

Les pêcheurs espagnols larguent ainsi jusqu’à 800 DCP par mois.

Au Brésil, la pêche non commerciale de subsistance (pêche artisanale) représente près de 50 % des prises de poissons.

Article : P. du Chélas

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