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SANTÉ & BIEN ÊTREVIRUS

Le virus Alaskapox venu froid

Découvert en 2015, le virus Alaskapox doit son nom bizarre au fait que la première malade s’est présentée dans une clinique de Fairbanks en Alaska.

On le nomme aussi maintenant Variole de l’Alaska.

La patiente présentait des symptômes de fatigue, de malaises et de fièvre ainsi que des ganglions lymphatiques.

Elle présentait aussi des lésions contenant un virus Orthopox.

Mais ses analyses ne correspondait à aucun virus connu du genre Orthopox.

C’est une analyse génétique qui a établi qu’il s’agissait d’un nouveau virus Orthopox.

Les orthopoxvirus infectent les mammifères et   également les humains.

En effet, positive à un test PCR générique à l’Orthopoxvirus, le laboratoire Poxvirus des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) analysera des échantillons.

Cela permettra de confirmer l’émergence de ce nouveau poxvirus baptisé variole d’Alaska.

L’Alaskapox (AKPV) est ainsi la dernière espèce décrite dans la famille des Poxviridae.

C’est donc un orthopoxvirus de la même famille que le mpox (monkeypox), la vaccine et la variole.

Depuis sa découverte, le Bureau de l’épidémiologie de l’Alaska (SOE) en relève sept infections.

Ce virus qui provoque des douleurs articulaires et musculaires, développe aussi des lésions cutanées localisées.

Il provoque aussi une lymphadénopathie soit l’inflammation des ganglions lymphatiques.

On le considérait jusqu’alors comme relativement peu dangereux.

Jusqu’à ce qu’un homme âgé en décéde à la mi-septembre 2023 sur la péninsule de Kenai.

L’homme présentait une papule rouge douloureuse dans son aisselle droite.

Mais malheureusement le virus Alaskapox ne sera pas diagnostiqué et on lui prescrira des antibiotiques.

Il sera alors admis à l’hôpital pour une cellulite infectieuse au niveau de son aisselle droite et de son épaule en novembre 2023.

Un IRM (imagerie par résonance magnétique) révélera alors une myosite (maladie auto-immune du muscle liée à la production d’anticorps anormaux).

Cette myosite englobait la musculature de son aisselle droite et de son épaule.

Des tests confirmeront alors l’infection par l’AKPV, ce virus Alaskapox venu froid.

Un examen approndi détectera par ailleurs quatre petites lésions de type variole sur son corps.

Malgré un traitement le patient décédera à la fin janvier 2024.

On s’oriente vers une zoonotique et une contamination par un petit mammifère voir par un chat errant.

En effet, la victime avait consulté initialement son médecin pour un bouton rouge mou à l’endroit où un chat errant l’avait griffé. 

En 2017, la revue Infections Diseases Society of America publie une étude liant la propagation du virus Alaskapox à l’arrêt de la vaccination contre la variole.

Article : P. du Chélas


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