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SANTÉ & BIEN ÊTREVIRUS

SRAS-CoV et Coronavirus

Depuis le début du siècle, trois coronavirus (CoV) provoquent des maladies respiratoires humaines (SRAS-CoV) particulièrement graves.

Il s’agit notamment du SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère ), du MERS (Syndrome respiratoire du Moyen-Orient) et du COVID-19 (Coronavirus Disease 2019).

Les coronavirus (famille de virus coronaviridae) peuvent infecter les êtres humains.

Ils provoquent des symptômes bénins comme le rhume ou des pneumopathies sévères parfois létales.

Bien que la transmission de l’animal à l’espèce humaine soit prise en compte à l’époque, le rôle de certaines espèces n’attirait pas l’attention.

Et cela d’ailleurs jusqu’à la découverte du SARS-CoV-2.

Ce virus partage une identité de séquence génomique (96,2 %) avec le SARSr-CoV d’une chauve-souris.

Le SARS-CoV-2 utilise le même récepteur que le SARS-CoV avec des spicules possédant une affinité de liaison avec l’ACE2 humaine supérieure à celle du SARS-CoV.

Ce virus à ARN à simple brin à polarité positive possède une membrane externe et il sera alors nommé RaTG13.

Les chercheurs de l’Institut de virologie de Wuhan (WIV) décriront notamment le virus RaTG13 (Revue Nature (3 février 2020).

Il prendra même le surnom de Batwoman par la suite.

Le RaTG13 qui appartient phylogénétiquement à la lignée 4 ne faisait pas l’objet d’une attention particulière jusqu’à la découverte du SARS-CoV-2.

Le génome du SARS-CoV-2 partage aussi une identité de séquence génomique (96,2 %) avec un SARSr-CoV d’une chauve-souris

Il s’agit de la chauve-souris fer à cheval (Rhinophus affinis) capturée en 2013 dans la province du Yunnan.

A ce stade d’autres virus proches du SARS-CoV-2 apparaîtront chez d’autres espèces de Rhinolophus en Chine.

Mais également au Cambodge, au Japon et en Thaïlande.

Les recherches scientifiques établissent ainsi qu’aucun lien n’existent directement entre les virus de la faune sauvage proches du SARS-CoV-2.

Cela signifie donc qu’aucun n’est le progéniteur direct du SARS-CoV-2.

A contrario, les scientifiques admettent que ces groupes de virus existent dans la nature et que le SARS-CoV-2 est d’origine naturelle.

Aujourd’hui les données scientifiques confirment que tous les coronavirus humains proviennent d’animaux sauvages : chauves-souris ou rongeurs, via des hôtes intermédiaires.

Le pangolin ne semble avoir été qu’une victime du Covid, du SRAS-CoV et du Coronavirus et non l’incubateur.

Article : P. du Chélas


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