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Digital Services Act et Modérateurs

C’est un fait établi, on n’échappera plus aux propos haineux sur les réseaux sociaux sinon avec des modérateurs et le Digital Services Act.

Depuis une décennie, les scènes violentes et les propos haineux mis en ligne sur les réseaux sociaux nécessitent des filtres humains pour en visionner les contenus et les supprimer.

Ainsi vidéos d’agressions, de pornographie, de suicides, de tortures, de propos racistes ou haineux et autres envahissent le monde internet et son inframonde.

Contenus illégaux et nuisibles

La protection des mineurs devient donc un point central en Europe et X-Twitter n’est pas la seule plateforme concernée.

Il y va notamment de la santé physique et mentale des jeunes Européens

La Commission européenne lance aussi une enquête pour les vidéos en partage et les mesures prises par les plateformes Snap (Snapchat), TikTok (groupe chinois ByteDance) et YouTube.

Mais pas seulement.

Meta devra ainsi faire le point de ses mesures mises en œuvre contre la diffusion de fausses informations, d’images et de propos violents.

En plus, les plateformes de réseaux sociaux ne seront pas seules dans les contrôles de l’UE.

En effet, le e-commerce est aussi visé et une enquête est lancée sur le site chinois de vente en ligne AliExpress.

Notamment au sujet de ses ventes de faux médicaments.

RGPD, DMA, DSA et contrôles

Depuis la mise en œuvre du Digital Services Act, les plateformes ont des responsabilités et surtout des obligations de contrôle de leurs contenus.

Dorénavant le Digital Services Act oblige les plateformes à mieux modérer les contenus illégaux qui circulent sur leurs services.

Pour cela toutes les plateformes vont devoir mettre en œuvre les outils permettant tout signalement.

Et elles ont surtout l’obligation d’en faciliter l’usage pour contrer le cyberharcèlement, la pornographie, le terrorisme, etc..

Le DSA innove aussi en créant un rapport de transparence.

Sur ce point, notre ancienne plateforme Twitter devenu X fait presque figure de bonne élève en communiquant sur son dispositif.

Et son premier rapport de transparence sur le contrôle de ses contenus donne une tendance du phénomène.

Parmi les 27 membres de l’UE, les utilisateurs français sont les plus modérés avec 16288 suppressions de messages (du 28 août au 20 octobre 2023).

Ces signalements de contenus concernaient 6000 propos violents.

Ce travail de la plateforme X n’est donc pas rassurant.

En effet, X n’emploie que 52 modérateurs humains en langue française contre 2294 pour la langue anglaise et seulement 12 en langue arabe.

Ainsi les insultes et menaces en langue arabe ont donc peu de chance d’être detecté.

D’ailleurs le commissaire européen Thierry Breton a déjà mis en garde la plate-forme X pour son manque de modération dans le cadre de l’attentat terroriste du Hamas perpétré le 7 octobre 2023.

Son patron Elon Musk disposait pourtant plus d’un an pour s’y préparer alors qu’il licenciait près de 80% de ses effectifs.

Il faut noter que la Commission Européenne peut infliger des amendes allant jusqu’à 6 % du chiffre d’affaires pour les services ne respectant pas le DSA.

Amazon, Facebook, Instagram,  Rakuten, TikTok, X (ex-Twitter) et YouTube doivent se préparer à évoluer dans un nouvel espace juridique.

En France, la génération Z utilise principalement Snapchat (89 %) et Instagram (89 %).

Article : P. du Chélas


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