Énergie nucléaire à la rescousse
Au pays des lumières, l’énergie nucléaire vient à la rescousse du gouvernement qui envisage même d’investir dans des petits réacteurs nucléaires modulaires.
En effet, après la crise du Covid-19 voici le temps de la crise de l’énergie.
Comme une pandémie, les prix de l’énergie explosent et fragilisent les budgets des ménages.
Et comme un vaccin, le bouclier tarifaire salutaire ruine de surcroît les finances publiques pour tenter de désamorcer la crise.
Par contre en toile de fond la tendance économique renverse les intérêts de l’énergie nucléaire
Avec la crise de l’énergie arrive le temps des vaches maigres pour les ultra- contestataires opposants au nucléaire.
En effet, au temps euphorique de l’énergie, il était facile d’inciter des citoyens ignorants de cotiser pour une association scandant des slogans anti-nucléaires.
Plus terre à terre, tout ménage français doit aussi se chauffer l’hiver pour pas cher.
L’explosion des prix de l’énergie amène ainsi la réflexion et surtout la comparaison avec le gouffre financier du dogme éolien.
La France n’est pas le seul dans l’impasse car une bonne vingtaine de pays se lancent dans la construction de nouveaux réacteurs nucléaires.
Le constat énergétique en France confirme la règle du pays : seule des crises majeures amènent le changement.
Des anciens opposants trouvent ainsi maintenant que le nucléaire est une source d’énergie durable.
Et que cette énergie abondante est moins chère et plus stable que l’énergie renouvelable.
Mais c’est surtout du côté du bilan que la réalité se rectifie.
En matière d’indépendance énergétique tout d’abord.
Près de 38 % des réserves d’uranium se trouvent en Australie et au Canada.
Bien loin donc des pays pétroliers usant du levier de l’approvisionnement pour modifier la géopolitique mondiale.
Le coût de construction est bien moindre avec des surfaces au sol plus petite que celles nécessaires au solaire et l’éolien.
L’emprise au sol d’une installation nucléaire est 400 fois moindre que celle d’un parc éolien (à production égale).
Restent bien sûr la solution à trouver pour les déchets nucléaires.
La filière existe déjà et il faut juste redynamiser la recherche scientifique sur le sujet.
Les budgets français de la recherche ayant fait les frais des campagnes anti-nucléaires, c’est donc d’un autre pays qu’arriveront les brevets technologiques.
L’énergie nucléaire devrait ainsi voler à la rescousse de l’économie française pour sortir de la crise.
Article : P. du Chélas
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