Climat et luminosité de la Terre
Bientôt il fera moins jour le matin que la nuit dans l’après-midi à cause du climat et la luminosité de la Terre : autrement dit à cause de son albédo.
L’albédo permet de calculer la quantité de lumière solaire incidente réfléchie par une surface.
C’est donc le pouvoir réfléchissant d’une surface un peu comme la réflectance.
Il sert notamment en astronomie, climatologie et géologie.
Pour en revenir à l’albédo, notre planète connaîtrait justement une baisse de réflexion.
Et donc une baisse de luminosité qui peut laisser penser qu’on la voit moins bien depuis Pluton.
Le sujet est sérieux car la baisse de luminosité pourrait aussi résulter d’une baisse de la lumière du Soleil.
Mais on penche plutôt pour une baisse de réflectivité de notre planète.
Il y a donc lieu de mettre en cause le climat et le réchauffement climatique.
Le phénomène trouverait donc sa source dans le réchauffement des eaux océaniques et le manque de nuages.
En effet, la couverture nuageuse possède un rôle dans l’albédo de la planète car elle renvoie la lumière du Soleil.
Et donc cette lumière repart dans l’espace.
Une étude s’est penchée sur les mesures satellites récoltées avec le projet Clouds and the Earth’s Radiant Energy System (CERES).
Les données corellent avec la réduction des nuages.
Le phénomène résulterait donc d’une inversion des conditions climatiques en lien justement avec le changement climatique.
Il s’agit d’une oscillation décennale du Pacifique (PDO) autrement dit une variation de la température de surface.
Au final, la Terre réfléchirait un demi-watt de lumière en moins par mètre carré qu’il y a 20 ans.
Cela correspond à une baisse de 0,5 % de l’albédo de la Terre.
Et donc la réflectance de la Terre diminue.
L’albédo moyen terrestre est de 30 % pour toutes surfaces confondues avec de grandes variations.
La neige épaisse et bien fraîche possède ainsi un albédo de 90 % contre 5 à 10 % pour les océans.
Le sable quant à lui a un albédo de 25 à 40 % alors que la glace bien blanche de la banquise atteint les 60 %.
Par contre la déforestation et la fonte de la banquise ont un impact direct sur ce phénomène physique de de l’albédo.
Le fait que notre planète réfléchisse moins la lumière implique qu’elle garde davantage la chaleur.
Et ce mécanisme influe donc sur le réchauffement climatique.
A l’inverse, la lumière artificielle pollue toujours de plus en plus la Terre.
En définitive la baisse de 0,5 % est infime depuis Pluton car à l’œil nu la terre est noyée dans le rayonnement solaire.
Mais cela ne résout pas notre problème luminosité de la Terre et son impact sur le climat.
Article : P. du Chélas
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