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Économie de marché et science économique

Économie de marché et science économique : décryptage.

L’actualité met largement en avant l’intervention de l’état dans l’économie.

Cette intervention étatique se comprend au regard de la situation de crise économique actuelle.

Mais aussi des incertitudes qu’elle engendre.

Or une économie de marché est avant tout une sphère dans laquelle les variables économiques fluctuent.

Ces fluctuations résultent d’ailleurs des forces du marché.

En effet cette sphère est celle de l’offre et de la demande. Et dans laquelle l’État intervient très peu en principe.

Au final cette sphère est l’environnement dans lequel évoluent les entreprises. Et également dans lequel l’économie de marché organise la production.

Science de l’économie

Science sociale, l’économie a pour objet d’étudier la manière dont on gère des ressources limitées.

Et cela dans le but de satisfaire des besoins illimités.

Elle étudie donc l’aspect économie de marché et science économique.

Pour cela la « science économique » se base sur une expérience faite de certitudes.

Ce sont des certitudes sur ce qu’il faut faire et sur ce qu’il ne faut pas faire.

L’objectif est d’atteindre certains résultats.

Ces certitudes s’expriment de façon simple à travers les dix principes de l’économiste américain Nicolas Gregory Mankiw :

  • Les individus font face à des arbitrages ;
  • le coût de quelque chose correspond à ce qu’il faut abandonner pour l’obtenir ;
  • des individus rationnels pensent à la marge ;
  • les individus répondent aux incitations, c’est-à-dire aux coûts et bénéfices de différentes actions ;
  • la liberté des échanges peut améliorer la situation de tous ;
  • les marchés en situation de concurrence sont généralement un bon mécanisme d’organisation de l’activité économique ;
  • l’action de l’État peut être utile dans certaines circonstances ;
  • le pouvoir d’achat d’un pays dépend de sa capacité à produire des biens et services ;
  • les prix augmentent lorsque les autorités publiques impriment trop de monnaie ;
  • à court-terme, il existe un arbitrage entre inflation et chômage.

Ainsi l’économie de marché repose sur un principe fondamental ; tout un chacun doit pouvoir acheter ou ne pas acheter.

Mais au delà des principes, et en pratique, il faut généralement renoncer à quelque chose pour obtenir autre chose.

Approches économiques

Au sein de la discipline, on distingue deux grandes approches :

  • la macroéconomie qui s’intéresse aux grands agrégats économiques ; consommation, croissance économique, épargne et investissement.
  • la microéconomie plus attentive aux interactions des agents économiques et à leur comportement sur les marchés ; entreprises, individus et ménages.

La microéconomie ne décrit donc pas le fonctionnement de l’économie : elle s’attache à décrire le comportement économique des entreprises.

Pour cela elle développe des modèles mathématiques. Ces modèles servent à développer des hypothèses sur le comportement des individus.

Par contre les modèles ne sont valables que si que les hypothèses existent en même temps.

Marchés et économie

L’économie est composée de trois principaux marchés marchés :

  • du capital
  • de biens et services
  • du travail

Chacun de ces marchés connaît un prix flexible qui le régule. Cette régulation s’opère avec une offre globale et une demande globale (Léon Walras).

Ainsi un marché est dit concurrentiel quand il existe de nombreux offreurs et demandeurs.

Mais il faut qu’aucun acteur ne soit en mesure d’influencer le niveau du prix auquel le bien s’échange.

Par contre une concurrence pure et parfaite n’existe pas selon le modèle de Léon Walras.

Kenneth Arrow reformula d’ailleurs ce modèle car en effet pour cela il faudrait que :

  • la liberté d’acheter et de vendre soit totale (hypothèse de fluidité),
  • les intervenants soient parfaitement informés sur l’ensemble des prix (hypothèse de transparence ou d’information parfaite)
  • qu’aucun intervenant ne puisse influencer à lui seul le niveau des prix (hypothèse d’atomicité)

Les conditions d’une concurrence dite pure et parfaite sont : l’atomicité, la fluidité et l’homogénéité.

Par contre celles de la perfection sont la transparence et la mobilité.

De ce fait la formation des prix détermine l’allocation des ressources vers les secteurs où la demande est forte.

Réalité économique

L’acte économique fondamental sur un marché reste la consommation.

En corollaire la production ressort de la volonté de répondre à une demande.

Cette demande représente l’expression du choix souverain des consommateurs.

En cela le marché repose sur le comportement de maximisation et d’optimisation du consommateur.

A l’inverse le comportement humain, lui, répond à des motivations plus complexes : il peut s’agit de l’envie, le goût ou même la passion.

Sans oublier la satisfaction de ses besoins primaires.

En définitive l’écart entre la modélisation et la réalité nécessite l’intervention de l’État.

Cette intervention s’opère avec des règles juridiques pour assurer la concurrence et les prix.
C’est le cas avec des prix pour protéger les acheteurs et garantir un revenu minimum aux vendeurs.

Science économique

Être économiste impose une démarche scientifique rigoureuse.

La science économique est une discipline qui cherche à comprendre des phénomènes et à analyser les relations entre ces phénomènes.

En effet l’économiste doit proposer des actions concrètes pour améliorer le bien-être collectif.

Pour cela il lui faut connaître le comportement humain.

Un économiste ne se cantonne donc pas à suivre la conjoncture économique et ne fait pas que suivre le cours des taux d’intérêt ou boursiers.

Pour connaître le comportement humain, il doit le comprendre car celui-ci est transverse suivant les domaines ; criminalité, environnement, finance, pauvreté, santé, transport,…

La raison d’être de cette connaissance est la science économique étudie le moyen de satisfaire les besoins des citoyens avec les ressources du pays.

Et donc suivre l’utilisation de ces ressources.

Cela implique aussi de suivre les opérations de production, de distribution et de consommation des biens et services.

Ainsi la science économique se sert des mathématique et de la logique pour appréhender les comportements humains.

Par contre en matière d’économie de marché et science économique, les statistiques ne servent qu’à tester les théories de l’économiste.

Article : P. du Chélas

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