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Climat, transition énergétique et réalités

Climat, transition énergétique et réalités, qu’en est il exactement ?

Beaucoup l’évoque : l’énergie verte est la technologie de l’avenir.

Le paradoxe est qu’il n’existe pas en effet à proprement parler de source d’énergies vertes.

Ni de sources d’énergies renouvelables d’ailleurs.

La physique le démontre d’ailleurs..

A l’inverse, une énergie naturellement présente sous différentes formes est convertible d’une forme à une autre.

C’est aussi de la physique d’ailleurs.

L’objectif de la transition énergétique va donc consister justement à abandonner les combustibles fossiles au profit d’énergies renouvelables.

On désigne ainsi aujourd’hui par énergies renouvelables le bois, l’éolien, l’hydraulique et le solaire.

Et on associe souvent le terme de transition énergétique à celui de transition écologique.

Pourtant ces deux concepts ne désignent pas exactement la même chose.

Illusions et réalités

L’objectif est ambitieux car la transition énergétique veut à la fois lutter contre le réchauffement climatique, anticiper la raréfaction des énergies fossiles, la précarité énergétique et arrêter les émissions de gaz à effet de serre.

Or, la transition écologique englobe la notion d’énergie mais avec un objectif plus globale.

Elle vise à préserver la préserver la biodiversité, diminuer les risques sanitaires environnementaux et donc à mieux vivre et travailler ensemble.

Par contre la maîtrise de l’énergie avec la transition contribue en partie à l’objectif de la transition écologique.

Durant l’histoire énergétique de nos sociétés aucune énergie ne remplace l’autre.

Au contraire il existe toujours un chevauchement qui correspond à une période et ensuite un empilement.

De surcroît durant cette période les énergies sont cumulées (un mix).

Ce fut le cas pour les périodes bois et charbon, charbon et pétrole ainsi que que pétrole et électricité qui existent toujours..

Les énergies connaissent un cycle incontournable lui même ancré dans le développement de nos sociétés.

La lutte contre le réchauffement climatique et les énergies alternatives vont donc se heurter de plein fouet à cette réalité ancestrale du monde moderne.

Aucune énergie alternative ne peut dans l’immédiat (dans une décennie) se substituer aux actuelles énergies fossiles et nucléaires.

C’est d’ailleurs un principe de réalité.

Nos sociétés doivent opérer un bond technologique pour mettre en œuvre ce moment de transition énergétique.

Et aussi opérer une véritable transition énergétique et en phase avec les réalités pour influer sur le climat.

Le monde réel

Au cours des civilisations, l’histoire rattrape toujours l’avenir.

Notre développement économique moderne et actuel résulte en effet d’une industrialisation des deux derniers siècles.

Cette révolution (à l’époque) émergea avec des ressources minérales non renouvelables toutes extraites de notre lithosphère : charbon, gaz naturel et pétrole.

Le pétrole brut de haute intensité énergétique, à la fois liquide, transportable et stockable, remplaça le charbon et devint ainsi le moteur invisible de la croissance dans laquelle nous baignons.

Notre avenir ambitionne juste une autre dimension, plus atmosphérique, avec le vent, le soleil et l’hydrogène.

Le nouvel objectif est ambitieux car la transition énergétique veut à la fois lutter contre le réchauffement climatique, anticiper la raréfaction des énergies fossiles et la précarité énergétique tout en stoppant les émissions de gaz à effet de serre.

A cela on ajoute également un autre challenge à cette transition énergétique.

Celui d‘être à la fois une opportunité économique, sociale et environnementale mais aussi de respecter des Objectifs de développement durable (ODD).

Le tout ficelé dans l’Accord de Paris sur le climat.

Or, la transition écologique englobe une notion d’énergie avec un objectif plus globale.

Elle vise à préserver la biodiversité, diminuer les risques sanitaires environnementaux et mieux vivre et travailler ensemble.

Par contre la maîtrise de l’énergie avec la transition énergétique contribue en partie à l’objectif de la transition écologique.

L’objectif de zéro émission de gaz à effet de serre en 2050, par exemple, bouleversera nécessairement tous nos systèmes économiques et sociaux.

Les conséquences en sont d’ailleurs prévisibles alors qu’aucune lisibilité n’en est faite et donnée, volontairement ou pas.

Vers notre avenir vert

La transition énergétique se veut être un mode de développement économique respectueux de l’environnement.

Mais que va t il se passer dans notre vie quotidienne ?

Dans l’immédiat l’Europe fait le choix de remplacer le charbon par le gaz dans sa taxonomie tout en conservant le nucléaire.

La question du pouvoir d’achat se place au premier rang des préoccupations électorales en Europe. La France n’y échappe pas et les discours illustrent bien un mensonge national.

Les objectifs de transitions énergétiques pour le climat vont nécessiter d’énormes efforts économiques. Et surtout beaucoup de privations.

Qui va oser dire la vérité? Oser parler d’un plan de transformation de l’économie ? Avouer les nécessaires suppressions d’emplois ?

Chez les constructeurs automobiles c’est déjà le cas.

Mot magique chez les écologistes, la décarbonation de l’économie va devoir s’accélérer.

Décarboner signifie qu’il va falloir fournir de l’électricité à toute l’industrie et à toutes les activités et autres.

Tous les ordinateurs et les vélos électriques devront fonctionner à l’électricité verte.

Des milliers de pales d’éoliennes n’y suffiront pas. A elle seule, l’industrie française nécessite environ 120 TWh soit globalement 38 millions de tonnes d’équivalent pétrole.

L’année 2030 approche et les objectifs fixés par la COP (26) sont certes toujours inatteignables mais la transition débute.

Bouleversements en vue

L’économie mondiale commence déjà à être bouleversée.

Et pas seulement à cause du Covid.

En effet, le bouleversement climatique est en route et déjà visible.

Avec son amplitude, il aura des conséquences pour l’humanité.

Outre le manque d’eau, il y aura aussi une montée des océans et des événements climatiques extrêmes plus fréquents.

A cela s’ajoutera des températures et des humidités excessives, une désertification et des régions du monde seront inhabitables.

Les prévisions optimistes tablent sur une augmentation de 1,2° C au-dessus des températures de la période préindustrielle et probablement de 2,4° C en 2099.

En 2013, la croissance mondiale ne dépassait pas les 3,1 % et en 2014 les 3,8 %. Elle est repassée à 3,6 % en 2020.

Dans notre futur proche, le PIB ne sera plus l’étalon de la croissance économique (il ne l’a jamais été d’ailleurs).

Le climat et donc la nature vont poser à l’homme une limite de son activité économique.

Aujourd’hui, les activités économiques (humaines) produisent des gaz à effet de serre (GES).

Ces GES modifient le climat et le climat modifie la production économique.

Ce schéma gomme définitivement les plans – business des écoles de commerce qui se basent sur des ressources naturelles gratuites et inépuisables.

Or, les ressources naturelles sont en réalité des éléments de la nature que les PIB ont toujours estimés être gratuite.

Ces éléments se trouvent être limités et l’humanité va commencer à en payer le prix.

Le  » tout gratuit  » de la nature semble se finir.

Prévisions environnementales et économiques

Pour le triptyque climat, transition énergétique et réalités, plusieurs point s’imposent maintenant à notre humanité :

  • la performance des énergies renouvelables doit dépasser celle des énergies fossiles
  • aucune économie actuelle n’intègre les paramètres climatiques
  • les énergies renouvelables nécessitent des terres rares et des minéraux stratégiques
  • l’extraction des terres rares et des minéraux stratégiques pollue et détruit l’environnement
  • la raréfaction des terres cultivables va se heurter à l’augmentation de population en 2050 (9,8 milliards)
  • la transformation de notre économie sera colossale
  • le changement de climat va déplacer les zones cultivables et habitables
  • le développement des énergies renouvelables dépend de nos avancées technologiques
  • les énergies renouvelables ne dépendent pas d’un stock comme les énergies fossiles

Les salaires dépendent de la robustesse de l’économie nationale. Cette robustesse est liée à l’énergie et permet de produire des emplois

Article : P. du Chélas



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