La météo pour prédire le temps
Quel temps va nous prédire la météo pour demain ?
Ce n’est pas amusant en effet de se retrouver sans manteau sous la pluie le long de la plage à Ambleteuse.
Surtout quand la météo annonce un beau soleil pour le week-end.
La météorologie consiste ainsi à prévoir le temps à l’échelle de quelques jours et donc le climat.
D’ailleurs les prévisions météorologiques sont très utiles.
Pour l’agriculture bien évidemment mais également pour la gestion des crises climatiques et la prévention des risques.
Observations curieuses
Depuis la canicule de 2003 et ses milliers de morts, les annonces météo prennent ainsi un autre relief.
Le ministre de la santé de l’époque invoqua alors que la canicule n’était pas prévisible pour expliquer l’inaction de ses services.
Et surtout aussi depuis 2010 et l’épisode de neige ayant bloqué toute une nuit des milliers d’automobilistes sur la route avec le verglas.
Qui pouvait prévoir en effet à l’époque qu’il allait neiger en hiver ?
Personne sauf à étudier l’effet de la dynamique des océans sur les paramètres atmosphériques à l’échelle mondiale.
Science du temps
En 2023, le travail des météorologues se complique de nouveau avec la recrudescence d’épisodes climatiques de plus en plus extrêmes.
Météo d’hiver en été, tempêtes de neige au printemps et grêles en été deviennent une nouvelle norme.
Par contre la météorologie devient un art difficile malgré tous les progrès technologiques.
Auparavant il suffisait de savoir s’il allait pleuvoir ou s’il ferait beau comme en 1976.
Aujourd’hui, les services de météorologie jonglent entre les anomalies dépressionnaires, les épisodes caniculaires et les tempêtes tropicales.
Pour comprendre les prévisions météo, il faut savoir qu’elles dépendent de multiples critères : variations des océans, des fleuves, des nappes phréatiques, des gaz et des poussières qui perturbent l’atmosphère.
En soi, la météorologie est une science.
Et par nature elle se consacre à l’étude des phénomènes qui se produisent dans la troposphère. (couche de l’atmosphère la plus basse).
Science inexacte à l’origine, la météorologie ne fait que progresser d’années en années avec des résultats de plus en plus fiables.
Prévisions météo
Depuis les années 1970, les services de météorologie travaillent d’ailleurs leurs prévisions à partir d’études que l’on nomme modèles.
En France, le service Météo – France utilise ainsi les modèles Arpege et Arome pour prédire le temps
Le modèle Arpege sert pour les phénomènes de grande échelle sur toute l’Europe (anticyclone et dépressions) jusqu’à 4 jours.
Arome est le modèle météorologique servant pour les phénomènes locaux à très court terme avec un rayon d’analyse de 1,3 km.
Par contre pour les conditions météo de 10 à 15 jours, Météo – France a recours au modèle du Centre européen de prévision météorologique à moyen terme (CEPMMT).
Pour l’outre-mer française, il existe même le modèle Aladin (Nouvelle-Calédonie et Polynésie française) et le modèle Aladin-Réunion pour la prévision cyclonique dans l’océan Indien.
Impacts du réchauffement
Après la période des dictons sous l’empire romain, la météo connaît sa période moderne avec des instruments.
En fait tout repose sur l’invention d’un petit outil : le thermomètre.
Et sur le premier carnet de relevés d’Ismaël Boulliau (du 25 mai 1658 au 19 septembre 1660).
A la suite, le relevé le plus détaillé du registre de température datera de 1850.
Grâce à cela, les observations mettent aujourd’hui en lumière une alternance de douze phases chaudes et froides d’une durée moyenne de 30 ans chacune.
Ainsi on observe que depuis 1988 le réchauffement climatique se distingue des fluctuations pluri-décennales des températures anciennes.
A titre d’exemple, la période de température annuelle moyenne de référence de 1961-1990 affichait 11,8 °C.
A partir de 2014 nous sommes passé à 13,8 °C ensuite à 13,9 °C en 2018 et à 14,1 °C en 2020.
En 2023, nous atteignons 14,5 °C.
La dernière décennie a donc fait un bond de 1,9 degré.
Il est probable que dans un temps futur notre Soleil commence à irradier notre planète comme il le fait déjà avec Venus.
A ce moment là, nous ne nous inquiéterons plus du réchauffement climatique ni de la météo pour prédire le temps.
D’ailleurs les modèles climatiques sont plus simples à suivre pour d’autres planètes du système solaire qui ne comportent pas d’océan.
Article : P. du Chélas
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