Inflammations de l’intestin avec les conservateurs alimentaires
Troubles digestifs et inflammations de l’intestin : pensez aux conservateurs alimentaires.
Les produits chimiques sont de plus en plus présents dans vos aliments.
Pour l’essentiel, il s’agit notamment d’émulsifiants et d’additifs divers.
Ces substances doivent conserver nos aliments frais comme au premier jour (surtout les gardons).
On y croit d’ailleurs avec le côté doux et moelleux.
Mais sans penser que nos petits soucis de santé peuvent provenir des conservateurs alimentaires : Inflammations de l’intestin, prise de poids, mal au ventre, digestion difficile,..
Quotidien alimentaire
Dans notre vie quotidienne, les additifs alimentaires se divisent en deux grandes catégories :
- ceux qui prolongent la durée de conservation
- ceux qui agissent sur la consistance et les qualités sensorielles des aliments.
Les conservateurs alimentaires sont donc des additifs alimentaires et plutôt chimiques .
Ainsi il peut s’agir d’une substance chimique, minérale ou organique.
On les ajoute aux aliments afin d’en améliorer leur conservation.
Depuis bien longtemps, on utilise des éléments naturels pour la conservation des aliments (conservateurs naturels).
C’est le cas de l’alcool, du sel (salaison et saumurage), du sucre, du vinaigre et du fumage.
D’ailleurs et à ce titre, un conservateur naturel peut parfaitement remplacer un additif artificiel que l’on développe avec des conservateurs chimiques.
Situation actuelle ambigüe
Depuis peu on redécouvre une substance naturelle.
Elle provient de pigments naturels présents dans presque tous les fruits et légumes.
Il s’agit de la flavonoïde.
Les flavonoïdes ont des propriétés antimicrobiennes et antioxydantes parfaites pour la conservation.
Cette substance empêche la croissance bactérienne et gardent les aliments frais plus longtemps.
C’est une bonne perspective pour un système de production alimentaire plus durable que celui actuel avec les conservateurs chimiques.
Une liste longue d’additifs
L’Union Européenne autorise plus de 300 additifs alimentaires.
Ils ont tous fait l’objet d’une évaluation de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (E.F.S.A).
En Europe les aliments transformés comportent beaucoup d’additifs alimentaires.
Certains sont des substances pouvant s’avérer dangereuses pour la santé.
C’est le cas par exemple du dioxyde titane (additif E171) qui est désormais interdit dans les aliments.
Par contre il reste autorisé pour les produits de beauté et les médicaments.
A l’inverse, la bêta – carotène, extraite de la carotte (additif E160) est un additif alimentaire provenant d’extrait naturel. Il s’avère être tout à fait sans danger.
Au vu de ces deux exemples, beaucoup de questions sont à se poser.
Ces deux additifs référencés en lettre E furent quand même autorisés par les mêmes organes de contrôles et de certifications.
Et aujourd’hui on se rend enfin compte que des additifs d’aliments « BIO » sont également nocifs pour la santé des consommateurs.
Un comble.
Une prudence de mise
Le nitrite de sodium (additif E250) et le nitrate de potassium (additif E252) font partie des 53 additifs alimentaires autorisés dans les produits labellisés « BIO » (en respectant le dosage).
Pourtant ils sont dangereux pour la santé et classés par l’OMS comme cancérogène probable.
Tout comme le phosphate de calcium (additif E341) peut recommandable également.
Évitez donc le jambon et les charcuteries car ces deux additifs y sont abondamment utilisés.
Si votre repas s’accompagne en plus de fromage, le risque s’élève.
En effet, les additifs au phosphate (additifs E300 et E400) peuvent être la cause de problèmes cardiovasculaires et rénaux.
Ces additifs au phosphate servent largement dans l’industrie du fromage.
En plus et en très grandes quantités ces deux additifs peuvent aussi déclencher certains cancers.
On les retrouve également dans les sodas, les charcuteries et la boulangerie industrielle.
En ce qui concerne les émulsifiants (additifs E400 à E496), ces derniers sont censés améliorer la texture des produits industriels.
Ceci explique qu’on les retrouve souvent dans les glaces et les yaourts, très prisés par les enfants.
Ces émulsifiants créent des déséquilibres de la flore intestinale et augmentent la porosité des parois de l’intestin.
Cela entraîne des inflammations, des allergies, l’apparition du diabète ou du cancer du côlon.
Chimique ou pas, il faut choisir
Les additifs interdits dans l’alimentation « BIO » ne le sont que du fait qu’ils peuvent être synthétisés par la chimie.
A contrario, une molécule obtenue de manière naturelle ou une molécule obtenue avec la chimie sont exactement identique.
La différence réside dans le fait que l’une provient d’une plante et l’autre d’un laboratoire.
La problématique réside alors surtout dans les manipulations faites avec la chimie.
Ainsi par exemple pour obtenir de l’acide malique, les laboratoires utilisent des micro-organismes génétiquement modifiés.
C’est la raison pour laquelle on interdit cette acide pour les produits d’appellation « BIO ».
La piramicine (additif E235) sert de conservateur pour les viandes transformées et les fromages.
C’est en fait un antibiotique naturel produit par une bactérie.
Au final, les colorants, édulcorants, arômes, conservateurs et autres additifs entraînent fatalement des troubles du comportement alimentaire.
Les conservateurs alimentaires entrainent surtout des troubles digestifs et des inflammations de l’intestin…
Article : P. du Chélas
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