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COP28 : l’ordre mondial change

La COP28, fustigée au sujet du pétrole, devient en fait un nouveau Yalta écologique qui change l’ordre mondial.

On avait oublié en Occident que celui qui paye est celui qui décide.

Le président des Émirats arabes unis (EAU) annonce ainsi la création d’un fonds privé et doté de 30 milliards de dollars.

Ce fonds privé doit financer des projets d’énergies renouvelables surtout en Afrique.

Il fait part à cette occasion de sa volonté.

Il veut que cette COP28 ne soit pas une COP de plus mais qu’elle soit décisive.

Cette annonce s’inscrit aussi dans la perspective de l’organisation d’un  » Global Climate Center  » à Abu Dhabi.

Son but sera de fédérer d’autres investisseurs.

Il est vrai que cette COP28 débutait encore par la sempiternelle volonté d’interdire de nouvelles centrales à charbon et de sortir de toutes les énergies fossiles.

Le pouvoir international bascule donc à cette occasion et se place dans cette région du monde enrichie par les hydrocarbures.

La COP 28 va ainsi devenir le réel centre de décision de notre future planète verte.

L’annonce du fond privée s’adresse donc surtout aux pays Africains.

Et surtout ceux manquant de liquidités pour s’inscrire dans le développement des énergies vertes.

La promesse d’une aide des pays du Nord de 100 milliards de dollars en faveur des pays du Sud tant attendue a fini par lasser.

Et surtout cette promesse a fini par discréditer toute action climatique internationale des pays dits du Nord.

D’ailleurs aucune solution de financement directe n’avait vraiment émergé au cours des derniers années.

Le comble est atteint le jour de l’ouverture de la COP28.

En effet, la justice belge condamne l’Etat fédéral et deux régions du pays (Flandre et Bruxelles-Capitale).

Condamnation au motif d’insuffisance d’action dans le domaine climatique.

Le Belgique rejoint ainsi la France dans l’inaction.

L’ineptie est aussi atteinte avec l’Union européenne qui s’engage à inclure l’agriculture et l’alimentation dans son plan climat d’ici à 2025 alors que le glyphosate continue d’être autorisé.

Et cela alors que son fumeux Green Deal est surtout financier et industriel pour démultiplier les taxes.

Dans une bonne veille tradition, le président français propose du coup lors de cet COP28 un nouvel impôt international.

Il s’agirait encore d’une taxe internationale sur les émissions de carbone alors que les crédits carbone existent déjà.

Mais personne n’a voulu en discuter avec lui autour d’une table.

Par contre le premier ministre anglais est un partisan des fonds privés car cela lui évite d’amputer son budget national déjà déficitaire.

A noter que le président de la Confédération Suisse maintient une promesse de 170 millions de francs en faveur des pays les plus touchés par le changement climatique.

Du côté allemand, le chancelier allemand va lui donner naissance à un « club climat » de 33 membres lors de cette COP 28.

Autre surprise, le président brésilien rejoint l’OPEP pour convaincre les pays producteurs de pétrole de préparer la transition énergétique.

Avec cette COP28, l’ordre mondial change de mains et le futur 2030 ne prendra pas la forme voulue par l’Europe.

Les Émirats arabes vont tenir les cordons de la bourse d’une Afrique qui dispose en abondance de soleil ou de vent.

Le pétrole est l’énergie de l’économie et diminuer le pétrole c’est faire baisser l’économie.

Il fallait y songer avant de lancer des idées utopistes tout azimut.

En France cela s’appelle mettre la charrue avant les bœufs.

Article : P. du Chélas


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