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Fusée OB-1 avec HyPrSpace

Grâce au programme France 2030 et l’argent des contribuables, la start-up HyPrSpace (Hybrid Propulsion for Space) va toucher 35 millions d’euros pour faire décoller la fusée OB-1.

Plus exactement HyPrSpace va ainsi développer un futur micro-lanceur réutilisable : OB-1 pour Orbital Baguette-1 à l’horizon 2027.

Ce tour de force s’inscrit également dans le cadre du consortium Projet Agile de Développement d’Accès à l’espace (PADA1).

C’est en 2019 que HyPrSpace notamment tente l’aventure spatiale.

Elle a pour idée de développer un micro-lanceur pouvant propulser une charge de 250 kilogrammes. 

Cette idée de HyPrSpace s’inscrit dans les innovations de rupture.

A la fois avec la réduction de la taille du lanceur et également avec son mode de propulsion hybride.

La recette de HyPrSpace se trouve dans des moteurs low cost capable de fonctionner avec une propulsion solide et une propulsion liquide.

Et surtout dans l’utilisation d’oxygène liquide et de plastique recyclé (déchets plastiques).

L’idée ne peut d’ailleurs que plaire à Mde Ursula von der Leyen et son Refuel EU.

En effet, un kilo de polyéthylène n’émet que 50 kg de CO2.

C’est donc 10 fois moins qu’un kilo de kérosène émet lui 500 kg.

L’avantage immédiat de cette propulsion hybride est une baisse des coûts de propulsion et des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

Simplicité de conception et de fabrication donc à la fois pour le microlanceur et les moteurs low cost.

En 2022, HyPrSpace touchait déjà 1,1 million d’euros du fonds Geodesic et du fonds French Tech Seed de Bpifrance dans le cadre de France 2030.

En 2023, l’aventure s’accélère aussi pour HyPrSpace avec le soutien de l’Etat et un accord avec la Direction générale de l’armement.

HyPrSpace peut ainsi utiliser les installations d’essais de missiles de Saint-Médard-en-Jalles (Gironde) et préparer un premier test pour 2024.

HyPrSpace travaille également en coopération avec deux autres membres du consortium PADA1 : 

  • Telespazio France qui regroupe le groupe italien Leonardo (67%) et Thales (33%)
  • CT Ingénierie qui est experte en évaluation technico-économique de systèmes (aéronautique, automobile, énergie, ferroviaire, industrie, naval et spatial).

Le consortium PADA1 se concentre quant à lui sur trois objectifs majeurs :

  • un accès souverain et durable à l’espace pour les petits satellites
  • une technologie de propulsion plus écologique et compétitive
  • renforcer la compétitivité française dans le secteur des mini et micro-lanceurs.

Avec HyPrSpace et sa Fusée OB-1, la France devrait reprendre la main sur le lancement de satellites.

Article : P. du Chélas


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