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JO 2024 : eVtol et Volocopter

Les prochains JO 2024 avec l’eVtol et Volocopter soit le nouveau concept de taxi.

Imaginez que durant les JO 2024 vous puissiez prendre le drone de votre enfant pour monter dessus et voler avec : c’est cela le concept de eVtol.

Par contre pour passer du rêve à la réalité c’est très simple : il faut développer un drone géant.

Vous entrez ainsi dans le monde des eVtol (electric vertical take-off and landing).

Les futures voitures électriques volantes pourraient ainsi devenir des super drones et aussi le moyen de transport officiel dans plusieurs régions du monde.

Premières idées

Tout commence en 2017 au salon de Genève quand les problématiques environnementales et climatiques n’existaient pas et que la guerre avec la russie relevait encore de Tom Clancy.

Rendons pour commencer à Airbus ce qui appartient au eVtol.

C’est l’année en effet où le Pop.Up imaginé avec le designer automobile Italdesign fait le buzz.

Voiture électrique avec des hélices, le Pop.Up défia alors la dimension de l’air avec une capsule, un châssis 4 roues et un drone avec 8 turbines.

Mais avant lui, Volocopter s’était déjà lancé dans la course en 2011.

Et cela en effet avec un premier prototype à 16 moteurs (VC13) vite remplacé par le VC2 avec 18 moteurs.

Et très vite en 2013, Volocopter fera évoluer son VC2 en 2 places et le fera voler en démonstration.

JO 2024 en vue

Dès 2016, Volocopter travaille avec DG Flugzeugbau pour la fabrication des cellules de ses modèles VC200 et 2X.

Il s’agit de surcroît de cellules en polymère renforcé de fibres de carbone.

Volocopter recevra ensuite son certificat de navigabilité en Allemagne en 2020 et une certification en Finlande.

En 2021, Volocopter lèvera alors 200 millions d’euros pour un total de 322 millions d’euros de financements depuis sa création.

Aujourd’hui Volocopter a pour objectif de fabriquer son nouveau modèle VoloCity à la cadence de 50 à 100 engin par an.

L’enjeu est de taille car Volocopter veut être présent aux JO 2024.

Il faut à la start-up un total d’un milliard d’heures de vol pour que son aéro-taxi obtienne la certification (comme un Airbus A 350).

Durant les JO 2024, des Vertiports relieront l’héliport d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) à l’aérodrome de Saint-Cyr-l’École (Yvelines).

Et surtout les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle et du Bourget à la gare d’Austerlitz (Paris).

Dans le cadre de son projet Neom, l’Arabie Saoudite finance Volocopter pour 175 millions USD afin de développer la mobilité aérienne avec des eVTOL.

Volocopter œuvre avec l’Autorité générale de l’aviation civile (GACA) d’Arabie Saoudite pour élaborer un banc d’essai national.

L’objectif est de permettre aux eVTOL de devenir les taxis de la future mobilité urbaine du projet Neom comme aux JO 2024.

Ainsi des taxis volant relieront THE LINE, OXAGON et TROJENA à Sindalah dans le cadre du projet Neom.

Le prochain challenge de Volocopter sera un VoloRegion pouvant transporter quatre à cinq personnes pendant 80 km.

De son côté, la Chine a délivré, le 13 octobre 2023, le premier certificat au monde pour un taxi volant sans pilote de la start-up Ehang.

Article : P. du Chélas


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Photo : volocopter.com

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