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Sustentation magnétique et Hyperloop TT

Les starts-up lévitent  souvent dans l’utopie : ce fut peut être le cas d’Hyperloop TT avec la sustentation magnétique à Toulouse.

Le TT d’Hyperloop signifie d’ailleurs Transportation Technologies.

Il s’agit du transport à hyper grande vitesse sous vide.

Sur le papier, tout projet emporte l’enthousiasme.

Par contre nous ne sommes plus à l’époque des géniaux inventeurs du concours Lépine.

En théorie, la sustentation magnétique utilise la  force magnétique grâce à des aimants supraconducteurs et des électroaimants.

Cela doit permettre théoriquement de faire voler un train.

C’était à l’origine l’idée du génial Elon Musk que Hyperloop TT à Toulouse voulait développer.

Hyperloop TT n’est pas seul sur l’idée car Virgin Hyperloop et Transpod (canada) sont en piste également.

Technologie magnétique lourde

Le problème du train, c’est les roues.

Et plus exactement le frottement des roues sur les rails qui limite physiquement sa vitesse et gaspille l’énergie.

Pour dépasser la vitesse du TGV, il faut donc enlever les rails.

Ainsi, en faisant léviter le train avec un courant induit dans la voie, on doit pouvoir dépasser la vitesse de 500 km/h et atteindre les 1200 km/h.

Ça, c’est la théorie.

Par contre, les champs magnétiques ne doivent pas irradier les passagers qui ne doivent pas subir une accélération trop forte.

Sustentation et lévitation

Un train transporte des marchandises et surtout des voyageurs qui aiment regarder les paysages.

Avec l’idée d’Elon Musk, les passagers voyagent ainsi dans des Pods (capsules pressurisées).

Ces Pods se déplacent alors en lévitation dans des tubes à basse pression et dans le noir.

Donc pas de fenêtres pour regarder le paysage et les vaches à la campagne.

Tout repose donc sur la sustentation magnétique et des pylônes.

Les tubes qui font office de voie mesurent 40 mètres de long pour un diamètre intérieur de 4 mètres.

Forcément, ils pèsent lourds avec un poids sur la balance de 65 tonnes.

En plus, ils doivent être posés à 6 m de haut sur des pylônes.

Ces tubes nécessitent donc des pylônes tout aussi costauds et parasismiques.

C’est justement cette infrastructure qui pose problème.

Un projet d’envergure nationale se doit d’être viable économiquement.

Or, le prix de la voie d’yperlopp TT est de l’ordre de 20 millions d’euros par kilomètre selon l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifique et technologique (OPESCT).

Retour sur terre

A Toulouse, les tubes sont bien présents sur la vieille base aérienne.

Mais sur le sol.

Le projet d’Hyperloop TT n’a pas émerger.

A l’origine, Elon Musk fut le lanceur de l’idée.

Mais il laissa la soin à des starts-up de tenter l’aventure pour exploiter le concept.

C’est ce qui est arrivé avec Hyperloop TT qui tenta un centre d’essai avec des subventions publiques.

Au final, Hyperloop TT doit jeter l’éponge et abandonner son centre d’essai toulousain avec une dette de 5,5 millions redevable à la métropole de Toulouse.

La Métropole lui a en effet signifier de quitter le site.

Après six ans de tests et de recherches, les plus déçus sont les passagers mais pas les vaches.

Les contribuables ne pourront pas faire de lévitation avec la sustentation magnétique d’Hyperloop TT.

Article : P. du Chélas


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