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Travail et temps de vie

Les jeunes et de plus en plus les moins jeunes se forgent une idée sur le travail qu’ils n’accepteront pas durant leurs temps de vie sur cette planète.

Très souvent on définit le travail comme une activité qui consiste pour une personne à s’investir dans un acte de production que ce soit avec son physique ou son esprit.

Les définitions économistes du travail occultent d’ailleurs volontairement une autre dimension ; celle du temps de vie.

En effet, on met en valeur des qualités intrinsèques comme la créativité, l’intelligence ou le savoir‑faire pour masquer le lien de subordination existant.

Or si l’on s’interroge sur la raison d’être de l’humain sur terre on constate très vite que cette raison est courte.

Sur terre, l’espèce humaine dispose de temps pour y vivre et pour y survivre comme toutes les espèces.

C’est essentiellement ce à quoi il va consacrer ce temps qui déterminera son temps de vie et donc de survie.

Il suffit d’observer les autres espèces sur terre pour comprendre ce principe.

Sur terre chaque espèce dispose donc d’un capital de vie qui peut être long ou éphémère.

C’est avec cette vision qu’intervient en effet la nouvelle (et ancienne) notion de sens de la vie chez les générations Y et Z.

Accepter de faire un travail, c’est accepter de vendre de son temps disponible sur terre au profit de quelqu’un ou d’une entité.

Avec les jeunes générations ce sont donc les critères d’acceptation de cette démarche qui évoluent.

Cette évolution n’est pas nouvelle et tournait auparavant autour du salaire, de la propreté de la tâche du col blanc et de la reconnaissance sociale.

Aujourd’hui les jeunes placent en priorité leur action dans l’environnement et leur épanouissement personnel.

Et cela indépendamment du salaire ou de leur potentiel intellectuel.

Les employeurs, gros consommateurs du temps d’autrui, commencent à le comprendre.

Les fiches de poste vont ainsi devoir évoluer et la relation entre employeurs et employé(e)s également.

Le temps du travail vitam æternam chez le même employeur semble bien révolu surtout avec la réforme du temps de travail.

Les jeunes générations préfèrent des temps courts sur des missions différentes avec le Corporate nomad mais toujours en phase avec leur concept de l’existence.

Il s’agit là de leur raison d’être sur terre et de pouvoir agir pour le bien de la planète.

Autrement dit ne pas choisir un travail accélérant la pollution de l’environnement et sa destruction.

On peut donc s’interroger sur la difficulté pour certaines entreprises de recruter dans l’avenir.

Surtout dans une période où toutes transitions semblent difficiles à émerger.

Cela explique aussi les tendances pour les jeunes à s’orienter vers le vanlife, le slashing et le Corporate nomad.

A ce sujet vous pouvez facilement constater la disparition des fraises de bois en milieu urbain.

Article : P. du Chélas

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