Animaux vivants et transport
Le prix à payer pour notre viande coûte cher aux animaux vivants avec leur transport.
Au total, 100 milliards d’animaux abattus pour garnir nos assiettes.
Par contre, avec des gouvernants autistes, toutes mesures » écologiques » se traduit toujours par une ponction financière des populations.
C’est encore le cas avec le bien être animal et le transport en poids lourds sur longue distance.
En effet, la Cour des comptes européenne propose d’intégrer la souffrance animale dans le prix de la viande.
Donc, encore une fois, le consommateur va payer plus cher sans que l’on mette fin aux transports des animaux vivants sur de longues distances.
Il faut savoir que les enjeux financiers sont énormes pour l’Union européenne.
En effet, l’exportation vers des pays tiers représente chaque année 37 millions de bovins, cochons, chèvres et autres équidés vivants.
Par contre, les professionnels de la viande vont continuer à s’enrichir.
Ce qui est visé dans cette affaire, c’est le transport avec des poids lourds de 33 tonnes d’animaux pour notre alimentation.
Et cela de manière indigne pour le respect animal.
Le courage politique fait donc encore défaut pour tout simplement l’interdire.
L’interdire permettrait d’imposer notamment une économie circulaire de proximité.
Il n’en est rien.
L’Europe étant avant tout économique, on préfère privilégier l’industrie agro-alimentaire.
Il est en effet plus rentable d’élever les animaux dans un pays d’Europe et de les abattre dans un autre pays d’Europe en les transportant.
La raison en est simple : bas salaires, coûts d’abattage et prix des animaux.
Et cela en occultant bien sûr la souffrance animale et les traumatismes divers.
Moins connu, le transport maritime d’animaux vivants est souvent source de scandales avec les navires bétaillèrs.
En 2017, l’affaire du cargo Awassi Express transportant d’Australie vers le Moyen-Orient 63 804 ovins se solda par la mort de 2400 moutons.
Ces moutons sont morts en raison de la chaleur écrasante (35°C) et du stress.
La société » Emanuel Exports » basée à Perth perdra sa licence et sera condamnée en 2019.
Renoncer même en partie, de votre côté, à acheter de la viande ou des produits laitiers, c’est faire un pas pour protéger les animaux de l’industrie agro-alimentaire.
En plus, vous ferez de vrais économies.
Article : P. du Chélas
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Photo : lemarin
