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Élevages intensifs d’animaux

Selon l’O.N.U (FAO), les élevages intensifs d’animaux sont pollueurs et sont également surtout destructeurs de l’environnement.

En effet, la FAO décrit l’élevage comme étant l’un des contributeurs les plus importants à la plupart des graves problèmes environnementaux actuels.

Sans parler du problème des animaux sacrifiés et maltraités pour faire fructifier notre commerce alimentaire.

En effet, l’élevage intensif est une industrialisation mécanique de l’élevage dont le seul objectif est le rendement pour obtenir un maximum de profits.

Cela se traduit par 100 milliards d’animaux que l’on tue pour finir dans nos assiettes.

Quotidien alimentaire

Tous les humains de cette planète ne sont pas égaux face à la pollution.

La cause en est le mode de vie sociétal, de consommation, l’habitude comportementale et surtout la tendance alimentaire.

A titre d’exemple, un Français émet entre 8 et 11 tonnes d’équivalent CO2 par an (2022).

Cette empreinte carbone se compose pour 78 % de CO2, 15 % de CH4 et 7 % de NO2

En France, on aime manger et on aime la viande et le fromage.

Et on aime bien aussi éteindre la lumière d’une chambre vide pour avoir bonne conscience.

En Europe aussi d’ailleurs sauf le fromage pour certains.

D’un autre côté, 11 tonnes d’équivalent C02 cela représente 32 kilos de C02 par jour.

Un Brésilien pour sa part n’émet lui que 2,35 tonnes d’équivalent C02 par an.

Pourtant il mange aussi beaucoup de viande provenant d’élevages gigantesques.

En effet, il y a des milliers d’élevages dans la Pampa du Brésil mais ils fournissent surtout 40 % des importations européennes de volailles et de bœuf.

Origines des émissions de GES

En règle générale, une statistique sur les gaz à effet de serre (GES) s’intéresse surtout au C02.

Elles ne prennent pas en compte les émissions liées à l’agriculture ou celles relevant des changements d’utilisation des sols.

Et pas le méthane non plus présent dans le gaz naturel et pourtant bien pollueur. Ni aux Nox non plus d’ailleurs.

De plus les émissions de CO2 de références sont souvent celles de la combustion d’énergie.

Si une ampoule éteinte symbolise bien l’économie d’électricité, pour la viande et le fromage c’est moins évident quand on ne mange que de la protéine animale.

En France, cela représente une consommation de 84,5 kg de viande chaque année.

A ce sujet, huit animaux sur dix que l’on consomme vivent dans des élevages intensifs sans accès à l’extérieur.

De surcroît les élevages intensifs d’animaux sont des exploitations agricoles.

Les élevages intensifs en France concernent surtout les canards, les cochons, les poulets, les poules pondeuses, les veaux et aussi les truites.

Par contre, ce modèle industriel est au final très coûteux et soumis aux intrants extérieurs.

Dans le monde, 75 % des terres agricoles servent notamlent à élever du bétail.

En fait ce sont donc des entreprises industrielles qui polluent.

Ces entreprises produisent des flux d’ammoniac, d’azote, de phosphore et de potassium.

Et comme toute activité humaine sur cette planète, ces exploitations (agricoles) industrielles produisent aussi des gaz à effet de serre.

Du fait même de l’ensemble de leurs cycles d’exploitation.

On devrait d’ailleurs les obliger à prendre des crédits carbone.

Ne manger de la viande qu’une fois par jour permettrait pourtant de réduire de 1,2 tonne les émissions de CO2 par personne.

La raison en est simple.

Il existe un lien direct entre la pollution (de l’élevage industriel) et nos modes de vie caractérisés par nos habitudes. Surtout alimentaires.

Problème Comportemental

L’élevage mondiale représente 18 % de nos émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Pour le secteur Agricole, l’élevage représente à lui seul 80% des émissions de gaz à effet de serre.

A ce titre, l’élevage mondial produit plus de gaz à effet de serre que le secteur mondial des transports souvent mis à l’index.

Quand on regarde arriver son steak – frites dans l’assiette, on ignore généralement qu’un élevage intensif de bovins nécessite deux fois plus d’énergie fossiles qu’un élevage en pâturage au grand air.

Et aussi qu’il est plus dangereux qu’un autobus (en terme de CO2).

Et pourtant, tout le monde ne mange pas de viande et ne roule pas en voiture (électrique) sur notre planète.

Le modèle d’élevage industriel signifie rendement élevé avec croissance rapide (des animaux).

Ce système consomme des quantités considérables de céréales et de soja riche en protéines pour alimenter les animaux.

Ainsi, derrière l’élevage intensif se cache aussi la pollution de la culture intensive.

Cette pollution impacte l’atmosphère et les eaux, entraîne la perte de notre biodiversité et dégrade les terres.

Tout cela pour des hamburgers.

En effet, qui dit élevages intensifs dit cultures intensives : il faut nourrir tous les cheptels et surtout au meilleurs prix.

Sans oublier qu’une partie des bœufs d’abattoirs finissent en farine pour nourrir des poissons d »élevages.

Qui eux aussi finissent en farine d’ailleurs, comme certains insectes.

Des milliards de comportements humains

Entre 1950 et 2000, la population mondiale a plus que doublé.

Elle bondit de 2,6 milliards à 6,15 milliards.

Dans le même temps, la consommation de viande mondiale est multipliée par 5.

En 2020, nous étions 7,7 milliards de personne et depuis 2022 nous sommes 8 milliards.

Nous devrions être 8,5 milliards d’habitants en 2030.

Les répercussions démographiques sont importantes sur la planète.

La production en élevages intensifs des porcins et des volailles (exploitations industrielles) explose tout comme celles des bovins, ovins et caprins.

La consommation de viande de boucherie (agneau, bœuf, cheval, porc et veau) explose.

En Angleterre, pays de l’hamburger, les habitant consomment 17 hamburgers par an.

Nous nous rapprochons de nos cousins anglais car un français consomment maintenant 18 burgers par an.

Au total, environ 1,7 milliard de hamburgers sont consommés en France chaque année (2019).

Notre fameux jambon – beurre se trouve donc relégué.

Pensez en regardant votre burger que 850 millions d’animaux sont confinés dans des élevages intensifs sans jamais voir l’extérieur des bâtiments.

Outre les souffrances animales réelles et importantes, la surconsommation de viande entraîne aussi une obésité.

Pensez aux élevages intensifs d’animaux en regardant votre burger et pensez au menu vegan

Article : P. du Chélas


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