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AGRICULTUREBIO & FILIÈRES

Bioherbicides en Agriculture

Sur le principe, les bioherbicides sont des substances qui ne dégradent pas l’environnement et qui favorise donc une agriculture plus Bio.

Ce sont des agents biologiques naturels dont le rôle est de réduire les  » mauvaises herbes  » mais qui n’en sont d’ailleurs pas vraiment dans la nature.

La recherche sur les bioherbicides s’accélère depuis quelques années et surtout depuis les interdictions européennes en matière de pesticides.

Les bioherbicides pourraient rapidement devenir une alternative naturelle aux produits phytosanitaires chimiques comme le glyphosate.

L’un des points clefs également de ces substances est qu’elles ne doivent pas nuire à l’homme ni être sources d’écotoxicité.

Et bien sûr ne pas nuire également à la faune et la flore.

Fin du chimique

La perspective de mettre fin aux produits phytosanitaires chimiques relance donc l’intérêt pour les bioherbicides.

Mais entre la volonté et la commercialisation, un pas reste à franchir.

Il existe actuellement deux types de bioherbicides :

  • un à base d’acide pelargonique et extrait du géranium
  • un autre à base d’acide acétique et dérivé du vinaigre

Les progrès sont en cours avec d’autres développements mais l’aspect financier des extraits pourrait être un frein pour les agriculteurs.

Il s’agit clairement pour les bioherbicides d’être concurrentiel au glyphosate par exemple dans l’agriculture.

La nature est riche de substances naturelles avec les bactéries, les champignons et les micro-algues pour trouver des solutions scientifiques

Marché des bioherbicides

Actuellement la Belgique est en point sur le sujet grâce à une équipe de chercheurs de Gembloux Agro-Bio Tech de l’Université de Liège.

L’équipe sélectionna ainsi trois huiles essentielles en tests dans des champs sur plusieurs cultures.

Suite à ces travaux, un spin-off de Gembloux Agro-Bio Tech (ULiège), la start-up APEO se prépare à commercialiser des bioherbicides à base de ces nouvelles huiles essentielles.

Un dossier est en cours d’homologation au niveau européen.

Sinon dans l’autre hémisphère, le Canada se sert d’un produit mis au point par un chercheur de l’Université McGill.

Il se base sur le champignon Sclerotinia minor.

L’application du produit sur les feuilles et les tiges des plantes cibles entraîne leur pourrissement.

De surcroît le champignon meurt quand la plante disparaît.

Le principe est naturel mais il y a un risque d’atteindre aussi les plantes des potagers s’il n’est appliqué au bon endroit.

Les bioherbicides sont indubitablement la voie à suivre pour l’agriculture.

En matière d’alimentation, il n’est plus concevable d’utiliser de molécules synthétiques pour la production alimentaire industrielle ou non.

Depuis plusieurs années, les les preuves scientifiques s’accumulent quant à la mise en cause des biocides chimiques dans la pollution des nappes phréatiques.

De même des substances chimiques comme les PFAS, des polluants éternels, détruisent irrémédiablement la biodiversité.

Sans oublier bien sûr le plastique et ses nanoplastiques.

Article : P. du Chélas



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