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PLANÈTEPRÉHISTOIRE

Miocène de l’époque du Néogène

Le Miocène est la quatrième époque de l’ère Cénozoïque ainsi que la première de l’époque du Néogène et c’est aussi une période intermédiaire de l’ère tertiaire.

Elle se situe entre l’Oligocène et le Pliocène et donc entre 23,5 à 5,3 millions d’années (Ma).

L’ère du Cénozoïque qui fait suite au Mésozoïque est la troisième ère géologique du Phanérozoïque.

Elle débuta il y a 66 Ma après l’extinction du Crétacé et c’est la plus récente sur l’échelle de temps géologiques.

Le Cénozoïque se divise en trois périodes géologiques :

Le Miocène va connaître à son début un climat particulièrement plus chaud que celui de la période de l’Oligocène.

Ce climat sera alors idéal pour le développement et la diversité de sa faune et de sa flore.

En Europe septentrionale, le climat sera d’ailleurs à la fois chaud et humide avec une température moyenne annuelle de 18°C à 19°C.

Mais le Miocène connaîtra le refroidissement continu débuté durant l’Oligocène et qui se poursuivra aussi pendant le Pliocène.

De ce fait il y aura moins d’espèces du Miocène qui survivront jusqu’aux temps modernes. 

Sinon la période du tertiaire connaîtra l’ouverture de la partie occidentale de la Méditerranée.

Et également l’ouverture de la mer Rouge entre l’Arabie et l’Afrique.

En effet l’orogenèse himalayenne commencera vers – 50 Ma et s’accélérera vers – 10 Ma ce qui entraînera des bouleversements écologiques importants au Miocène :

  • l’Antarctique se sépare de l’Amérique et étend sa calotte polaire
  • la plaque arabo-africaine se rattache à l’Asie
Au début du Miocène la Méditerranée occidentale se créera ainsi à l’est de l’Aquitaine par océanisation.

La forme du bassin méditerranéen ressemblera alors à sa forme actuelle.

Il se développe ainsi une mer peu profonde vers l’est depuis l’Atlantique jusque dans les environs d’Agen.

Mais au cours de la deuxième moitié du Miocène (jusqu’à -5 Ma) la régression marine laissera place à une vasière marneuse.

Cela aboutira à l’assèchement d’une partie la Méditerranée (crise messinienne et crise de Salinité).

Celle-ci se comblera ensuite avec les grès et les sables fauves du Langhien-Serravallien.

Par contre la fin du Miocène sera marquée par un fort refroidissement et une régression marine importante.

Le refroidissement climatique du Miocène entraînera une diminution des forêts.

Et entraînera également une expansion des prairies herbacées avec une adaptation des herbivores (Antilopes, Cervidés, Helladotheriums, Hipparion,…)

Les espèces des forêts prennent en effet place dans les plaines ensoleillées.

Au cours du Miocène de l’époque du Néogène, les Diatomées vont même atteindre une diversité maximale.

La plus importante aussi depuis leur colonisation des eaux douces à partir de l’Éocène.

A cette époque, une centaine d’espèces de grands singes peuplera notre ancien monde.

Et cela de la France à la Chine et du Kenya à la Namibie.

C’était le cas du singe Giganto (Gigantopithecus blacki) qui vivait dans le sud de la chine par exemple, un cousin des orangs-outans qui pesait 200 kg.

C’est de ce peuplement qu’émergera le faible nombre des espèces modernes.

Par contre les fossiles de grands singes n’ont été retrouvés qu’en Asie du Sud, en Chine et en Europe.

On en conclu donc que le berceau des hominidés (humains et grands singes) était l’Eurasie et non l’Afrique.

Article : P. du Chélas


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