Objet Spatial Identifié CZ-5B
Vous connaissez probablement le sujet des OVNIS. Par contre connaissez vous celui des OSI ou Objet Spatial Identifié ?
La problématique des débris spatiaux n’est pas nouvelle et l’espace en regorge.
En effet, plus de 100 millions de débris spatiaux, de plus d’un millimètre de diamètre selon la NASA.
Cosmos et débris
En effet, le cosmos et plus précisément la partie orbitale qui entoure la terre est submergé de débris divers.
On y trouve ainsi des morceaux de fusées, de satellites, des outils perdus, etc…
Sans compter les milliers de fragments.
Le problème est tel qu’il existe même un Bureau des débris spatiaux de l’ESA qui les surveille en permanence.
La tâche est rude. En effet, depuis 1957 ce sont des tonnes de fusées, de véhicules et d’instruments divers qui tournent dans l’espace.
Et qui retombent sur terre.
On estime qu’environ 10 à 20 % de la masse d’un objet orbital survit à sa rentrée atmosphérique.
Il faut donc suivre l’état de ses objets spatiaux
Mais aussi s’assurer des risques possibles du retour sur Terre de leurs débris.
Ce fut le cas le 4 novembre 2023 avec l’objet spatial identifié CZ-5B : un morceau de la fusée chinoise Longue Marche 5B.
L’Espagne a pris la décision d’une fermeture partielle de son espace aérien en raison des risques de collision.
En effet, lors de son entrée dans l’atmosphère tous les débris de la fusée ne se sont pas désintégrés avant de finir dans l’océan pacifique.
Cette fusée Longue Marche 5B avait mis en orbite le dernier module de la station spatiale chinoise en construction.
Alerte aux debris
En juillet 2022, des restes d’une autre fusée chinoise avaient également mis la panique dans la mer de Sulu aux Philippines.
Le même mois en Australie, un débris d’un vaisseau spatial de la société SpaceX, d’environ 2,5 mètres, s’est planté dans le champ d’un éleveur de mouton dans l’état de Nouvelle-Galles du Sud.
Plus grave, en 2020, des débris d’une autre fusée chinoise Longue Marche s’écrasaient sur des villages en Côte d’Ivoire sans faire de blessés.
Par contre en 2011, la sécheresse fit descendre le niveau du lac Nacogdoches. On y retrouva alors un réservoir en aluminium de la navette spatiale Columbia.
Pour conclure, en 2009, un accident s’est produit entre deux satellites faisant un millier de fragments de plus de 10 centimètres.
Le satellite américain Iridium 33 percuta le russe Kosmos-2251 à la vitesse de 42 120 kilomètres/heure.
Même dans l »espace, l’humanité pollue l’environnement : Objet Spatial Identifié à surveiller sur terre…
Photo : Pixabay.com
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Article : P. du Chélas
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