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ALIMENTATIONTENDANCES

Viande hybride et alimentation

En ce qui concerne l’alimention et la viande hybride autant commencer par l’argument phare : cela évite d’élever des animaux de manière excessive.

C’est donc bon pour l’écologie puisque élever des animaux nécessite beaucoup d’énergie et d’eau.

Et en plus cela produit des gaz à effet de serre (GES)..

C’est d’ailleurs peut être cela qui motivent les groupes agroalimentaires à se tourner vers l’alimentation hybride et la la viande hybride.

L’empreinte carbone moins importante deviendrait ainsi le souci principal des multinationales de l’alimentation.

L’idée est donc d’associer les protéines animales et les nutriments du végétal pour composer un bon burger du futur.

La viande dite hybride devient ainsi très tendance et donne bonne conscience même si on est pas vegan.

Sur l’emballage on devrait voir d’ailleurs 50 % de viande de qualité et 50 % d’ingrédients végétaux.

Viande et pleurotes par exemple, aloyau et légumes ou encore pieds de porc et coco.

Ou à tout le moins ont peut l’espérer car boyau de bœuf et chardons ça pique.

Sinon en rayon on peut déjà apercevoir le jambon et la saucisse hybride.

Par contre le terme hybride est ambiguë concernant deux produits difficilement greffables dans la nature.

En effet, il est difficile de greffer un steak sur un bananier.

Mais la vigilance doit être de mise car le terme hybride à un sens précis dans les plantes et notamment les céréales avec les OGM et les NGT.

Les Organismes Génétiquement Modifiés et les Nouvelles Techniques Génomiques de la transgénèse végétale sont bien réels.

On doit une expérience de laboratoire à des chercheurs de l’Université Yonsei de Séoul pour de la viande cultivée.

Leur technique est simple : on utilise de la gélatine de poisson pour enrober le riz avec des cellules de bœuf.

Cela donne un riz protéiné cultivé sur des cellules de viande.

On aurait donc dans notre assiette un riz – cellules de bœuf de couleur rose pour remplacer notre steak-frites  habituel.

Selon les chercheurs la préparation permet d’obtenir un riz plus friable et plus riche en matières grasses (7 %) qui complète les protéines (8 %).

Pour l’expérience, les chercheurs ont utilisé des cellules de muscle et de la graisse de bœuf.

L’idée noble de ces chercheurs est de résoudre (en partie) les crises alimentaires.

Par contre la question est donc de savoir ce que les multinationales de l’agro-alimentaire vont mettre à la place des cellules de muscle et la graisse.

Avec l’accord du CETA il est en effet tout à fait possible d’utiliser des sous-produits de la viande venant du Canada.

Par quoi vont-ils donc pouvoir remplacer les cellules provenant du bétail.

En marketing ça peut se nommer  » ingredients sourcés avec un soin particulier « .

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