Green Hired

Made in Teahupo'o – Tahiti

DÉVELOPPEMENT & DURABLEÉCO - CONSEILSÉNERGIESNUCLEAIRE

Label Vert pour le nucléaire et le gaz

Le nucléaire et le gaz ont obtenu le label vert de l’Europe.

La transition énergétique est elle en bonne voie après l’épopée du gazoduc Stream 2 en Allemagne ?

L’accord de la Commission européenne pour le label vert à l’énergie nucléaire et au gaz fait rentrer ces deux vecteurs dans la taxonomie européenne.

Cette taxonomie verte européenne liste les activités qui réduisent les émissions de CO2 sans nuire à l’environnement.

C’est le cas des centrales marémotrices qui produisent de l’énergie avec la force des marées.

Et contrairement à l’éolien et à l’énergie solaire, l’énergie des marées est indépendante des conditions climatiques.

Ce classement de l’atome et du gaz connaît toutefois des conditions de temps et d’utilisation et conserve son caractère transitoire.

Principes et taxonomie

Le gaz peut-être ainsi autorisé en remplacement de ressources fossiles polluantes comme le charbon.

Mais il ne faut pas oublier que le gaz est aussi une ressource fossile.

Pour l’atome, les centrales nucléaires ont obligation de se conformer aux normes européennes de sécurité.

L’horizon de cette mise en œuvre garde la date butoir de 2030 pour le gaz sans dispositif de captage de CO2.

De même, les générateurs nucléaires produisant des déchets devront laisser la place en 2045.

Avec le Label Vert pour le nucléaire et le gaz, l’industrie allemande est la grande gagnante de cette décision de la Commission Européenne.

ce qui n’empêche pas l’Allemagne de vouloir saboter l’industrie nucléaire française plus performante.

Le gaz allemand de Russie

Initialement, la Commission devait renforcer les normes d’émission de CO2 pour les centrales électriques au gaz à 300 g jusqu’en 2029 et à 100 g à partir de 2030.

L’Allemagne qui veut faire croire qu’elle remplace ses centrales nucléaires par des éoliennes, ment.

En réalité, elle relance ses centrales au charbon avec du gaz et même sans gaz maintenant et avec du charbon.

C’était la raison de son projet de gazoduc Stream 2 qui devait lui apporter le gaz russe à sa porte.

Et aussi lui donner le monopole de la distribution du gaz russe en Europe.

Grâce à la Commission Européenne, l’Allemagne voyaiit disparaître toutes les limitations d’émissions de CO2 de ses centrales au gaz jusqu’en 2040.

Autrement dit, une carte blanche pour l’Allemagne qui affirmaitt qu’elle remplacerait ensuite le gaz par du renouvelable.

Ce précieux partenaire de la France a par contre tout fait pour pénaliser le nucléaire afin d’entraver la production électrique française.

Manière de mettre fin à la compétitivité de la production d’électricité française d’origine nucléaire et de loin la moins chère.

C’est cela le couple franco-allemand, pilier de l’Europe.

On comprend mieux les errements de l’Europe dans de nombreux domaines.

Surtout que l’Europe est sous perfusion d’un énorme lobbyisme.

Vers le mix énergétique

La guerre lancée par la Russie bouscule la carte géopolitique de l’énergie.

Ainsi et quoi qu’il se passe, le futur énergétique des pays passera par un mix énergétique qui est la seule solution viable.

Les énergies renouvelables ne sont pas capable de supplanter seules les énergies fossiles quan bien même l’U.E reste dans cette utopie.

Et elles ne peuvent pas réaliser une augmentation de la production électrique nécessaire au futur parc mondial de voitures électriques.

Et encore moins de remplacer les milliers de centrales au charbon, au gaz et au pétrole dans le monde.

L’énergie du futur proche sera donc un mix variable de nucléaire et autres ressources.

Il est vrai que la Chine n’a pas perdu son temps à la COP 26.

Article : P. du Chélas


Gaz naturel et gaz à effet de serre

Petits Reacteurs Modulaires ou Small Modular Reactors

Gaz russe, carbone et mensonges

Gazoduc transadriatique

Gaz russe en Arctique sous la glace

Énergie marémotrice, lune et soleil

Transition énergétique et Énergie osmotique

Pollution Nucléaire et déchets radioactifs


Pour rappel, en ce qui concerne le nucléaire (civil), la référence dans le monde pour l’émission de CO2 c’est l’Intergovernmental Panel on Climat Change (IPCC) : 12g Co2/Kwh.

La France est à 6g Co2/Kwh


Convention d’Aarhus / UICN / AI Act

Crédits Photos : Pixabay.com
Site web de partage d’images diffusées en licence libre

error: Content is protected !!