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Biocarburants à l’huile

Les Biocarburants à l’huile sont – ils les futurs enjeux de notre transformation énergétique ?

Quel est le rapport entre vos plats cuisinés, les pâtes à tartiner, les chips et votre voiture ?

Tout simplement l’huile. Ou plutôt toutes les huiles : de palme, de soja et de colza.

Les biocarburants sont avant tout des agrocarburants à base d’huile.

Pourtant très a la mode dans le milieu des bonnes consciences, les agrocarburants (conventionnels) s’avèrent être de plus en plus une mauvaise solution.

En effet, et en l’état, les biocarburants ne sont aussi qu’une énergie alternative.

Et cela malgré le développement de biocarburants avancés.

De plus la culture agricole de ces agrocarburants n’est pas aussi Bio et respectueuse de la nature que le greenwashing le vante.

Initialement les premiers biocarburants provenaient des matières agricoles destinées à l’alimentation (première génération) : amidon de maïs et de blé, huile de colza, sucre de betterave, …

Pourtant souvent mis en avant, les Biocarburants à l’huile possèdent en fait une empreinte carbone semblable aux carburants d’origine fossile.

Plus grave leur développement entraîne aussi des changements d’affectation des sols (CAS) ce qui nuit aussi à la la biodiversité locale.

Ainsi la mise en culture de nouvelles terres provoque déforestations et conversions des prairies indispensables aux papillons.

Une deuxième génération de biocarburants (biocarburants avancés) émerge aujourd’hui.

Ce nouveau type d’agrocarburant vise une production à partir de ressources ligno-cellulosiques et de la biomasse.

En effet les biocarburants avancés se produisent avec des matières premières n’entrant pas en concurrence avec l’alimentaire.

Il s’agit de bagasse, coproduits de l’industrie forestière : paille, matières ligno-cellulosiques, …

Grâce à des technologies de transformation variées, ces nouveaux biocarburants avancés intègrent une plus grandes gamme de ressources : agricoles, cultures dédiées, déchets organiques forestières, sous-produits du bois,..).

En France, la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) ambitionne l’intégration de 3,8% de biocarburants avancés (issus de paille ou de déchets forestiers) dans l’essence et 2,8% dans le gazole à horizon 2028.

L’avantage de ces biocarburant deuxième génération, c’est leur utilisation immédiate.

Ils peuvent aussi être directement mélangés dès leur production dans le kérosène (jetfuel), le gazole (biogazole) et l’essence (bioéthanol).

De plus ce type de carburant ne nécessite pas de transformation des moteurs actuels.

L’intérêt du développement des nouveaux biocarburants avancés est majeur dans le cadre de la transition énergétique et de la lutte contre le réchauffement climatique :

  • indépendance énergétique
  • maintien d’une activité agricole et forestière
  • réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES)
  • ressources disponibles plus importantes

La directive sur les énergies renouvelables (UE 2018/2001) fixe pour 2030 un objectif de 3,5 % de biocarburants avancés et de biogaz dans le secteur du transport.

D’ici cette date, la directive fixe aussi un pallier de 1 % pour 2025.

Article : P. du Chélas

Essence de synthèse et e-carburant

Agriculture Bio en péril

Pollutions du transport maritime et des océans

Carbone des Avions et kérosène

Charte sur l’énergie ou TCE

Centrale hydroélectrique et barrage Rogoun

Oléoduc Droujba (Druzhba) et Pétrole russe

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Surexploitation des ressources naturelles


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